Camille
Varlet a été mis à l'honneur le mercredi 23 avril par les Z"Aminches de
Zana et la mairie de Moret Loing et Orvanne, devant Stéphanie et Paule Anceau,
respectivement arrière petite-fille et petite-fille par alliance de l'artiste,
ainsi que de Christiane, sœur de Paule, à la mairie de Veneux où l'artiste
peintre fut élu conseiller durant 25 ans !
Avant l’exposition des œuvres de Camille Varlet en
septembre 2025 à la résidence Harmonie de Moret, les élus M. Dikran Zakeossian,
Maire de MLO, M. Hervé Jochmans, Maire délégué de Veneux-Les Sablons, M.
Jean-Philippe Fontugne, Maire délégué d’Ecuelles, ainsi que plusieurs membres
du Conseil Municipal, les Z"Aminches de Zana avec son Président Lionel Bouquot,
les représentantes de l’Ecole d’art Camille Varlet, Mmes Nguyen Van et Biro,
ont rendu hommage à ce peintre veneusien et à sa descendance.
Après un résumé de la vie de Camille Varlet par Lionel Bouquot, et quelques lectures par
l’arrière petite-fille et petite-fille, le témoignage de M. Oppenot qui a été
initié à la peinture par l’artiste quand il était jeune, comme lui-même avait
été aiguillé par les peintres Eugène Lavieille, Alfred Sisley et Pierre-Eugène
Montezin.
A noter aussi, la présence de Mme Tournié, actuelle propriétaire de la maison
de Camille Varlet avenue de Fontainebleau.
Camille
Varlet
Artiste peintre, mais aussi, aiguilleur à la SNCF, syndicaliste, conseiller municipal et adjoint au maire de sa ville, Camille VARLET né à Veneux Nadon le 1er octobre 1872 est issu d'une famille de vignerons originaire de Moret et Veneux les Sablons depuis le début du 18è siècle.
Très jeune, il va s'intéresser au dessin et à la peinture.
C'est ainsi que sur le chemin de l'école de Veneux, il rencontre l'artiste
peintre Eugène Lavieille (1820 / 1889) ,
« peintre de la nuit », membre de l’École de Barbizon, qui va lui
enseigner les rudiments de son art et l'inciter à voir travailler Alfred Sisley
installé rue Victor Hugo à Veneux.
Pierre Eugène Montézin, habitant rue de Seine, va également
remarquer le jeune homme.
Lui-même élève de Sisley, Montézin entoure Camille de sa
bienveillance et va le présenter au Salon des Artistes Français.
Le 8 avril 1895, Camille Varlet épouse Marie Berthe Wacter,
dont la famille est originaire du Loiret.
1895 c'est aussi, le 8 juin la mort du père de l'artiste
à l'âge de 45 ans qui va laisser sa femme Athalie Augustine SIMARD veuve.
Début 1896, Camille entre à la SNCF, où il restera durant 34 ans.
Interrogée, sa femme, déclare que lorsqu' il était de
nuit, le peintre durant ses heures de loisir bénéficiant des lumières du jour
posait son chevalet sur les bords du Loing et de la Seine, à Veneux, Moret, Saint-Mammès,
etc... Ainsi que dans la forêt de Fontainebleau.
Pour lui la peinture était sa passion
C'est ainsi qu'il rencontrera les artistes : Charles
Dagnac-Rivière, Antoine Guillemet, Camille et Georges Pissaro qui ont illustré
également notre territoire.
Parallèlement Camille Varlet va se consacrer à sa ville
en devenant conseiller municipal pendant 25 années et adjoint au maire de
Veneux durant 10 ans.
Sa sensibilité à la nature, à l'humain, sa poésie font que l'artiste va
diversifier les sujets de ses tableaux, allant des péniches chargées, aux
moissons des champs, à la quiétude des troupeaux de vaches, aux paysages
d'hiver en forêt et dans le bourg.
Dès 1906 il est exposé à Paris aux Indépendants, au
palais de Tokyo, au salon du PLM (Paris Lyon Méditerranée) ainsi que dans de
nombreuses expositions de groupe à l’École Française, Fontainebleau, Meaux,
Moret, Nemours, Montargis, etc...
Vers 1930, Camille séjourna en Algérie, y peignant le
jour durant , nous gratifiant de paysages et de représentation d’autochtones
sous des ciels merveilleux.
En 1951 Gaston Brosset, instituteur et artiste peintre,
fut à l'initiative de la création de l’École de Moret, dont il devint le
président. Camille Varlet reconnu par ses pères fut nommé Président d'Honneur.
Toute son œuvre est empreinte de son amour pour la nature
et pour les hommes. Rien ne doit permettre d'oublier un tel Artiste qui
consacra toute sa vie à l'Art et à l'Humanisme.
Décédé à son domicile le 14 décembre 1952, il repose au
cimetière de Veneux.