Virginie Prokopowicz, peintre plasticienne, nous présente sa
nouvelle exposition « Lignes d’espoir » à l’espace de création Le Mur
jusqu’au 13 avril.
Elle puise dans ses origines et son histoire familiale les lignes de force de son travail basé sur la mémoire. L’enfermement physiques et psychologiques, la guerre et ses traces : autant d’objets de mémoire dont elle organise la présence ou l’absence dans ses installations et ses tableaux. Son travail se caractérise par l’utilisation de matériaux bruts et de construction, acier, plexi, bois, béton qu’elle transfigure aussi dans des installations In situ. Un travail singulier et minimal centré sur les formes, et leurs rapports à l’espace, où les lignes qui traversent le vide sont les Reines, jouant un rôle fondamental sur la composition et le rythme. Elle creuse, vide, entrave, empêche, emprisonne les matières. Souvent dans des tons de gris, noir, Virginie Prokopowicz sculpte ses dernières peintures avec du béton teinté dans la masse comme un architecte... Ses références sont multiples et inclues évidemment le suprématisme, le Bauhaus, et de l’art moderne.
Claire-Jeanne Jézéquel, commissaire de l’exposition
Lignes d’espoir : palissades, grilles, barrières, lignes verticales qui barrent l’horizon….C’est à partir des archives de son grand-père, emprisonné pour ses opinions politiques et faits de résistance pendant la 2nde guerre mondiale, que les travaux récents de Virginie Prokopowicz se développent. Si jusque là son œuvre semblait partagée entre deux pôles opposés en apparence, la nouvelle série de travaux, essentiellement picturaux mais pas seulement, nous en propose une synthèse qui, loin de réduire les potentiels de chacun de ses « deux mondes », nous ouvre à une perception renouvelée de ce que peuvent exprimer des images peintes qui ne figurent pas mais se tiennent à l’endroit précis de la puissance d’évocation, de suggestion, de multiplicité de significations de la peinture et des formes.
Andrée Grammatico
Lignes d’espoir : des lignes sur fond noir ou ocre-rouge, des lignes fines, épaisses, cassées, coupantes s’offrent à nous comme un décor et jalonnent la nouvelle exposition de Virginie Prokopowicz. Impatience est un hommage à Jacques Caillé, grand-père de l’artiste, résistant pendant la guerre, il a arrêté suite à une dénonciation, condamné à mort et déporté. Jacques Caillé en sort vivant et libre. Plongée dans la tragédie des camps dès son plus jeune âge, Virginie Prokopowicz développe depuis 2018, une réflexion mémorielle sur la guerre, le drame de la déportation et ses retombées psychologiques. Aujourd’hui c’est de l’intérieur du camp qu’elle raconte plastiquement, l’enfermement des prisonniers : évocation des palissades, des barrières, des grillages, des piliers métalliques qui organisent les divers bâtiments d’un camp -NAZI -, évocation de leurs matériaux de construction, béton (peinture-béton), métal (lignes de cuivre), et par l’alternance de ses traits, de l’espoir (franchir la barrière pour atteindre la forêt, fuir et être libre).
À travers son travail, abstrait, minimal, épuré, suggestif, l’œuvre de Virginie Prokopowicz s’inscrit dans la mémoire collective de NE PAS OUBLIER.
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Elle puise dans ses origines et son histoire familiale les lignes de force de son travail basé sur la mémoire. L’enfermement physiques et psychologiques, la guerre et ses traces : autant d’objets de mémoire dont elle organise la présence ou l’absence dans ses installations et ses tableaux. Son travail se caractérise par l’utilisation de matériaux bruts et de construction, acier, plexi, bois, béton qu’elle transfigure aussi dans des installations In situ. Un travail singulier et minimal centré sur les formes, et leurs rapports à l’espace, où les lignes qui traversent le vide sont les Reines, jouant un rôle fondamental sur la composition et le rythme. Elle creuse, vide, entrave, empêche, emprisonne les matières. Souvent dans des tons de gris, noir, Virginie Prokopowicz sculpte ses dernières peintures avec du béton teinté dans la masse comme un architecte... Ses références sont multiples et inclues évidemment le suprématisme, le Bauhaus, et de l’art moderne.
Claire-Jeanne Jézéquel, commissaire de l’exposition
Lignes d’espoir : palissades, grilles, barrières, lignes verticales qui barrent l’horizon….C’est à partir des archives de son grand-père, emprisonné pour ses opinions politiques et faits de résistance pendant la 2nde guerre mondiale, que les travaux récents de Virginie Prokopowicz se développent. Si jusque là son œuvre semblait partagée entre deux pôles opposés en apparence, la nouvelle série de travaux, essentiellement picturaux mais pas seulement, nous en propose une synthèse qui, loin de réduire les potentiels de chacun de ses « deux mondes », nous ouvre à une perception renouvelée de ce que peuvent exprimer des images peintes qui ne figurent pas mais se tiennent à l’endroit précis de la puissance d’évocation, de suggestion, de multiplicité de significations de la peinture et des formes.
Andrée Grammatico
Lignes d’espoir : des lignes sur fond noir ou ocre-rouge, des lignes fines, épaisses, cassées, coupantes s’offrent à nous comme un décor et jalonnent la nouvelle exposition de Virginie Prokopowicz. Impatience est un hommage à Jacques Caillé, grand-père de l’artiste, résistant pendant la guerre, il a arrêté suite à une dénonciation, condamné à mort et déporté. Jacques Caillé en sort vivant et libre. Plongée dans la tragédie des camps dès son plus jeune âge, Virginie Prokopowicz développe depuis 2018, une réflexion mémorielle sur la guerre, le drame de la déportation et ses retombées psychologiques. Aujourd’hui c’est de l’intérieur du camp qu’elle raconte plastiquement, l’enfermement des prisonniers : évocation des palissades, des barrières, des grillages, des piliers métalliques qui organisent les divers bâtiments d’un camp -NAZI -, évocation de leurs matériaux de construction, béton (peinture-béton), métal (lignes de cuivre), et par l’alternance de ses traits, de l’espoir (franchir la barrière pour atteindre la forêt, fuir et être libre).
À travers son travail, abstrait, minimal, épuré, suggestif, l’œuvre de Virginie Prokopowicz s’inscrit dans la mémoire collective de NE PAS OUBLIER.
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Exposition visible jusqu’au 13 avril 2024, du vendredi au dimanche et jours fériés de 14h30 à 18h30 - Entrée libre.
Le Mur, espace de création, 8 avenue de Sens, Ecuelles 77250 Moret-Loing-et-Orvanne.
Contact :
Virginie PROKOPOWICZ
06 08 68 40 30
contact@lemurespacedecreation.com
www.lemurespacedecreation.com